NOTA

Je ne suis ni courtier ni conseiller. Tout ce qui est publié dans ce blog ne saurait être considéré autrement qu'à titre de suggestion. Il vous appartiendra toujours de procéder à vos propres recherches avant de prendre une décision.

I am neither a broker nor a counsellor. All that is published in this blog may not be construed as anything else than a suggestion. It will always remain your responsability to do your own research before taking any decision.



6 mars 2012

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2 mars 2012

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Un nouveau post qui est en fait la reproduction de mon Knol, car ce site sera discontinué sous peu (merci Google).

RÉUSSIR EN BOURSE par l'analyse techniquepar Richard Gosselin ( TA4U )


Il y a trois méthodes de travail pour réussir en bourse: l'analyse fondamentale, l'analyse technique et... la chance. Le propos de ce knol, produit au Québec mais rayonnant globalement, porte sur la seconde. L'analyse technique n'a rien de sorcier. Il s'agit essentiellement de l'interprétation de graphiques simples. Bien qu'aucune étude officielle n'ait été conduite quant à son taux de succès, ses tenants lui attribuent généralement une note de 75%.

NOTA1: Le présent knol ne saurait être considéré comme exhaustif, non plus qu'un cours. Il sera d'ailleurs en constante évolution.

NOTA2: Je ne suis ni courtier ni conseiller financier. Il est de votre responsabilité et de votre devoir de faire les recherches appropriées à une décision.

NOTA3: Il va de soi que j'apprécierai tout autant vos avis (dans la colonne de droite) que vos commentaires.Table des matières

Généralités

Les indicateurs

Techniques

Règles du trader

Qualités

Pratique

Pensées et conclusion

À propos de l'auteur

moinsplusLien permanent vers ce knol :LienGosselin, Richard. RÉUSSIR EN BOURSE par l'analyse technique :par Richard Gosselin ( TA4U ) [Internet]. Version 336. Knol. 2012 janv. 15. Disponible à l'adresse : http://knol.google.com/k/richard-gosselin/réussir-en-bourse-par-l-analyse/20y6y99vj8hr1/1CitationE-mailImprimerFavoriAjouter cette page à des collections

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La raison d'investir ou de spéculer en bourse est la même pour tout le monde: faire fructifier ses avoirs plus rapidement qu'en les confiant à un administrateur qui lui générera des profits justement en investissant nos avoirs sur les marchés. Bref, en le faisant soi-même, on enlève un intermédiaire entre soi-même et le profit... et parfois, il faut admettre, la perte. Est-il utile ici de préciser que l'objet du jeu (de la guerre, devrais-je dire) est d'acheter bas et de vendre plus haut?



Affirmons-le tout de suite: il est impossible de ne réaliser que des gains. En fonction de cela, il suffit de bien gérer les situations ''à perte'' et ''à gain'' afin que les dernières soient supérieures aux premières. Sommairement, la bourse, c'est la gestion du risque.



Comme nous l'écrivions en intro, les trois méthodes sont totalement différentes. Inutile, je crois, d'insister sur la chance. En survol, l'analyse fondamentale est plus importante pour l'investisseur car son actif est immobilisé pour un terme de son choix, généralement plusieurs mois. Il examinera soigneusement les états fincanciers et perspectives de l'entreprise, tentant de tirer avantage de chaque rapport financier, déposé trimiestriellement. Cet investisseur devrait améliorer ses chances de succès par l'utilisation de l'analyse technique: cela lui permettrait d'identifier les meilleurs points d'entrée et de sortie afin de maximiser ses rendements.



Pour le profane, il peut s'avérer ardu de de déchiffrer un rapport financier fastidieux au language généralement hermétique souvent truffé de nuances subtiles susceptibles d'afficher un direction contraire à ce qui devrait être donné. Aussi, plusieurs investisseurs ont-il lancé la serviette pour devenir des spéculateurs, préférant une gestion de proximité et active de leurs investissements. Pour ceux-ci, le court terme est devenue l'avenue de prédilection et leur outil, l'analyse technique, sans égard (ou presque) aux données fondamentales.



Généralités



Les acteurs de la bourse sont des entreprises publiques en ce sens que ce sont monsieur et madame tout-le-monde, de même que les institutions, qui ont accès à leur capital. Ce capital est fractionné en actions. On achète et on vend des actions. À chaque instant du jour, la valeur de ces actions fluctue en fonction de l'offre et de la demande. Cette valeur s'exprime par le ''cours''. Le nom de l'entreprise est représenté par un symbole et devient alors un ''titre'' ou stock en anglais.



L'analyse technique a ses limites. Ce n'est pas un outil miracle. Elle trouve une large part de sa validité dans le principe de l'application par le plus grand nombre: plus de gens l'utilisent, plus ses résultats s'avèrent. En revanche et en théorie seulement, si tout le monde s'en servait, elle n'aurait plus d'effet car tout le monde penserait de la même façon et les cours ne bougeraient plus d'un iota.



L'avénement des technologies de l'information a permis une véritable explosion des outils d'analyse technique. Il y a aujourd'hui des centaines de sites internet et de programmes dédiés qui rendent la tâche de lecture graphique aisée. Reste qu'il faut se méfier des conclusions dites mécaniques. Il restera toujours à la spéculation un incontournable: la psychologie de masse...



Tout le monde sait qu'un cours ne peut grimper en ligne droite indéfiniment. Il y aura des replis, qu'on appelle des corrections. Visuellement, imaginez-vous une respiration. Une succession d'inspirations et d'expirations. Tracez une ligne pour chacune de ces étapes. Une ligne montante pour l'inspiration et une descendante pour la seconde, parfois plus profondément, parfois superficiellement. Vous avez alors un graphique et êtes en mesure de l'interpréter.



Mais cela seul n'est pas vraiment utile car on ne peut déterminer à l'avance les points d'inflexion, c'est-à-dire à quel moment la ligne, représentant le cours, changera de direction. On aura alors recours à d'autres éléments techniques permettant, non pas de prédire, mais plutôt de dégager une tendance, en fonction des observations passées et donc factuelles.



Élément important, la longévité d'une période d'observation en fait sa force, sa plus grande validité. Bref, plus la période est courte, plus le risque d'ereur est grand.



Finalement, j'admettrai que je n'ai jamais trouvé une étude officielle concernant le ratio de validité de l'analyse technique. Cependant, tous les traders que je connais qui pratiquent l'AT l'estiment à 70%.



Les indicateurs



Il y a en a des centaines, des simples et des complexes. Tenons-nous en aux simples. Trop d'informations à analyser et le moment d'intervenir est passé.



Il n'y a qu'un seul indicateur qui soit plus important que tous les autres: le volume. Le volume représente l'intérêt de la communauté d'investisseurs pour un titre. Le cours peut bien sûr fluctuer et même beaucoup sans volume, mais ce mouvement ne sera alors pas conséquent dans la détermination de la direction future. Pour le devenir, il faut que ce volume soit supérieur à la moyenne observée sur une période donnée, elle-même relative à l'horizon de placement du spéculateur.





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Tendances et chandelles



Les tendances et les phases demeurent des outils ''subjectifs'' mais essentiels au spéculateur qui recherchera avidement leurs bris ou changements dans son processus décisionnel. Je dis subjectif en ce sens que pour un spéculateur ''moyen terme'', un titre peut être en tendance haussière, alors que pour son compère plus court terme, cette hausse ne sera qu'un hocquet (correction) dans ce qu'il estime être une tendance baissière.



Je disais au début que la ligne est la représentation graphique du cours. Cela demeure vrai. Une majorité de spéculateurs ont cependant adopté les ''chandelles'', des petits blocs qui recèlent chacun cinq données: l'ouverture, la fermeture, le gain ou la perte (par la couleur) et le haut et le bas d'une séance. Selon qu'on regarde un graphique en mois, en jours ou même en minutes, l'interprétation de chaque chandelle demeure la même. Poussant l'analyse plus loin, le spéculateur plus aguerri cherchera aussi les ''patterns'' ou configurations de plusieurs chandelles.





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L'expérience montre qu'une ligne de tendance traversée par une chandelle vers le bas anéanti la tendance courante et en crée une nouvelle, en sens contraire.



Tous les autres indicateurs ont une importance équivalente. On verra le plus souvent les moyennes mobiles, les supports et résistances, les oscillateurs



MMs, S&R, Oscillos



Les moyennes mobiles sont essentiellement la moyenne du cours sur une période définie par l'usager. Elles n'ont d'autre objectif que de démontrer que le cours est au-dessus ou en-dessous de la moyenne. Règle générale, un titre sain a un cours supérieur à sa moyenne mobile 200 périodes. Toutefois, au gré du temps une application technique s'est dégagée: quand une moyenne mobile 50 croise à la hausse une moyenne mobile 200, on apelle cela un ''golden cross''. À l'inverse, ''death cross''. Cela dit tout...





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Les supports et résistances sont essentiellement les effets du volume. Le support est un plancher et une résistance est un plafond. On observe souvent des rebonds à ces niveaux, autant que sur les niveaux de moyennes mobiles importantes.





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Les oscillateurs sont des outils graphiques générés par des calculs mathématiques. Nul besoin de comprendre ou d'assimiler les formules. On n'a qu'à apprécier les lignes ainsi tracées ou mieux, il va sans dire, ce qu'ils illustrent. Les plus reconnus se nomment RSI, MACD, Stochastiques, Williams, PPO, OBV, Bollingers, etc... Plusieurs ont un point en commun, la ligne médiane. En théorie, lorsque l'oscillateur croise à la hausse la médiane, c'est là un signal d'achat. Une signal de vente lorsque le croisement se fait à la baisse.





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Les gaps sont des fenêtres, des trous entre deux chandelles. On les lit de droite à gauche sur un graphique. On en rencontre autant en graphiques intra-séances qu'en long terme. Le principe est que tout gap, haut ou bas, doit être fermé un jour. Ce peut être dans 5 minutes ou dans dix ans. On ne sait quand. Je m'y suis intéressé d'assez près pour en venir à la conclusion que seulement deux conditions, qui doivent être concommitantes, déterminent la fermeture d'un gap: la proximité et la direction du cours. Attention, la fermeture d'un gap n'est pas un signal d'achat (ou de vente). Au mieux, j'en fais une cible potentielle car une telle technique est elle aussi guidée par le ratio de 70%. Bien évidemment, un fractionnement ou une radiation du titre rend obsolète toute fermeture de gap.





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Techniques



Plus il y a de spéculateurs, plus il y a de techniques analytiques, probablement toutes aussi valables l'une que l'autre. Nomenclature non exhaustive: bris de tendance, bottom fishing, croisement d'oscillos, nouveau haut, étoile du soir, rebond, gaps, sortie de corridor, etc., dont des exemples paraissent ci-haut. Nul besoin de tout savoir, selon moi: le succès passe par la spécialisation.



Les traders qui réussissent le mieux sont ceux qui comprennent, qui maîtrisent ce qu'ils font, parce qu'ils oeuvrent dans leur zone de confort. Bien évidemment, au début de leur ''carrière'' ils ont dû faire beaucoup d'expériences avant de choisir une application particulière.



La spécialisation est d'ailleurs la clé dans toutes les sphères de la vie. Par exemple, confierez-vous votre litige commercial à un avocat généraliste? Ou encore votre famille produit les meilleures tomates du Québec depuis quatre générations: pourquoi vous lancer dans la culture des concombres. Au hockey, un défenseur doit se concentrer sur son rôle.



Il y a longtemps de cela, j'ai tenté de jouer des deux côtés, long et short (vente à découvert). Le processus mental étant l'inverse, j'ai commis des erreurs coûteuses. En parcourant (encore) de temps à autre les forums, je lis (trop) souvent les intervenants qui tirent à droite et à gauche, sans plan d'action et sans discipline (mais cela est un autre sujet).



La spécialisation peut prendre de nombreux apanages: le style de trading, le trading des ''futures'', le short, un marché spécifique, une fourchette de prix, ou même un seul titre plusieurs fois par jour.



Bref, si le succès vient de notre connaissance des forces et faiblesses de l'adversaire, il vaut mieux ne pas avoir trop d'adversaires... et surtout pas soi-même. Il y a autant de techniques que de traders et l'une n'est pas meilleure que l'autre: c'est le résultat qui compte. Il s'agit d'être confortable dans ce que l'on fait.





Règles du trader



Voici énoncées les principales ''règles du trader'', de mon cru, présentées ici sans ordre spécifique:



1 Ne jamais embarquer dans un titre sur la simple foi d’un message optimiste sur un forum de discussion.



2 Avoir un plan avant l’acquisition.



3 Ne jamais se sentir obligé d’acheter et, avant d'acheter, prendre le pouls de l'environnement général des marchés. Dans une journée rouge, un titre aura plus de difficulté à performer.



4 Agir avec sa tête plutôt qu’avec ses émotions. Les émotions tuent le trader. Il n’y a, en bourse, aucun pire ennemi que soi-même.



5 Une fois la vente effectuée, ne pas regarder en arrière, à moins que ce ne soit pour en tirer une leçon.



6 Ne jamais moyenner à la baisse un titre qui se transige sous sa moyenne mobile 200.



7 Prendre ses profits rapidement : protéger ses profits égale faire fructifier son capital.



8 À moins d’être un pro, éviter de jouer long et short en même temps afin de parer au risque de confusion.



9 Favoriser les titres en tendance ascendante.



10 Un trader ne tombe pas en amour avec un titre : il ne le garde qu’au plus quelques jours. Si on veut conserver, que ce soit un optimisme réaliste.



11 Éviter à tout prix la pensée magique : un titre qui ne fait pas ce que l’on s’attend de lui niera tout profit potentiel.



12 Commencer la journée avec une vente à profit, si petite soit-elle, donne des ailes. De toutes façons, la constance dans les petits gains est plus sécuritaire que la recherche des grands coups.



13 Ne jamais pécher par excès de confiance : ce n’est pas parce qu’on a réussi dix trades en ligne que la 11e sera gagnante. Ceci dit, on ne change pas une formule gagnante.



14 Utiliser un pourcentage du profit d’une trade pour se faire un plaisir personnel : à quoi sert-il d’accumuler les profits et de risquer de les perdre si on en a jamais tiré un plaisir autre que celui de gagner?



15 Tenir une comptabilité quotidienne et serrée, à la fois pour fins d’impôts ou de validation de plan de match.



16 Il est illégal de s’associer avec une personne ou un groupe afin d’influencer la valeur d’un titre.



17 Le trader qui veut réussir se dotera des meilleurs outils pour y parvenir, sans égard au coût.



18 S’assurer que le volume se prête à une transaction très court terme. Vérifier sa récente moyenne.



19 Éviter d’acheter sur nouvelle. Acheter plutôt la rumeur.



20 Garder en tête le pourcentage d’intérêt dont les banques gratifient habituellement nos épargnes : cela permet de comprendre l’importance d’un gain et le risque d’un retour du balancier.



21 L’objectif est de faire mieux que l’indice de référence (TSX ou S&P, etc.) : la commande n’est pas énorme.



22 Il y a trois portes de sortie : un profit simple et raisonnable, la rencontre de l’objectif, ou la même porte (technique) par laquelle on est entré.



23 Le présent ouvrage s’adresse au traders, non aux investisseurs. Ces derniers favorisent le fondamental. Le trader peut tout de même utiliser quelques notions de fondamental pour faire de meilleurs choix…



24 Le risque s'accroît avec la hauteur (dans un graphique).



25 Vous n'êtes pas un dépanneur: conservez un inventaire minimal de titres ''tablettés'', de façon à favoriser vos liquidités. Au mieux, ne conservez pas un titre perdant.



26 Ne jamais acheter (ou vendre) au marché (market).



27 Une aubaine (ou un titre ‘’cheap’’), ça n’existe pas en temps réel. Ce n’est qu’après coup qu’on réalise que ce l’était (ou pas…).



28 Le but de l'exercice est de profiter des erreurs ou des excès des autres: il faut par exemple battre le gambler, pas en devenir un...



29 Dans un compte courant (cash), attendre 30 jours pour racheter un titre si vous l'avez vendu à perte: sinon vous allez perdre la déductibilité de cette perte.



30 L'argent en mouvement ne dort pas.



31 Il n'y a qu'une seule vérité en bourse: c'est qu'elle change constamment.







Qualités



Le trader qui veut réussir devra investir énormément de... travail, ne pas compter ses heures. Il devra faire preuve d'une rigoureuse discipline et considérer son pécule comme étant une machine de guerre. Il saluera chaque transaction gagnante avec humilité et il pratiquera une saine gestion de ses avoirs. Outre les ressources physiques propres à son art, son coffre à outils comprendra aussi un minimum de psychologie de masse.





Pratique



On me demande souvent quelles sont les ressources que j'utilise. Selon moi, pas nécessaire d'avoir un magasin général quand on est spécialisé. Je m'en tiens donc au minimum, réduisant ainsi la confusion ou les distractions. Je me contente donc d'un seul ordinateur, et je conserve ouverts les programmes suivants:



- ma plate-forme de trading

- pour les nouvelles des compagnies: http://www.adviceforinvestors.com/$main$nobody,,20664785$37c8e2972566/headline_results.phtml

- pour les prix du pétrole et de l'or (ensemble): http://www.kitco.com/market/ ou plus de commodités, en temps réel: http://datasuite.cmegroup.com/datasuite-server/dataSuite.html?template=fut&productCode=GC&header=new&assetClassURL=http://www.nymerc.com/futures/incf.txt

- pour tout ce qui est graphique et scans: http://stockcharts.com/h-sc/ui

- pour la macro-économie: http://money.cnn.com/?cnn=yes et http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/

- mon blog: http://chart-service.blogspot.com/

- des utilitaires: http://www.canadianinsider.com/recentFilings/index.php et http://cxa.marketwatch.com/TSX/en/Market/marketactivitycan.aspx et

http://stockchase.com/Opinion.php

- un forum de discussion: au choix

- mon courriel

- mon fichier transactionnel :



- les ''futures'': http://money.cnn.com/data/premarket/index.html

- pour les nouvelles générales: http://www.cyberpresse.ca/

- pour la plateforme offrant les meilleures cotes qui soient (incluant les ordres icebergs): http://www.stockwatch.com/



Avant de conclure, je ne saurais passer sous silence un excellent et unique petit programme ludo-didactique:

http://chartgame.com/



Toujours au chapitre pratique, il importe de savoir choisir ses titres. Ce knol s'en tient à leurs caractéristiques techniques (je suis d'avis que les éléments fondamentaux d'un titre sont ''lisibles'' dans son graphique). Il est évident qu'on ne passera pas des heures entières à la recherche de la perle rare, épluchant systématiquement tous les graphiques d'un marché.



Au nombre des moyens les plus faciles (mais pas nécessairement plus efficaces), il y a les articles de journaux ou de sites web spécialisés. Dans cete catégorie, on recense aussi les sites ou progammes de ''nouvelles'' ou bien économiques ou bien spécifiques aux compagnies. Les institutions publient aussi régulièrement des mises à jour concernant des titres de forte capitalisation. On retrouve de même dans cette catégorie les forums de discussion dont les acteurs peuvent tout aussi bien être des dirigeants d'entreprises cotées en bourse que de parfaits novices.



Tout ce qui précède peut être classé dans l'accès indirect parce que filtré d'une manière ou d'une autre. Donc, à considérer avec circonspection. Le trader plus aguerri trouvera lui-même sa pitance, non édulcorée, par le biais de programmes spécifiques. Il pourra d'abord se servir d'un programme ''grand-public'', peu maléable, mais indispensable. Avec le temps, ce trader en viendra à utiliser des programmes plus sophistiqués, lui permettant à la limite de décrire en langage informatique son graphique de prédilection (ou plusieurs). Il fournira ses critères au programme qui lui transmettra en quelques secondes les résultats attendus. Dans l'exemple qui suit, on voit une partie de la formule écrite par le trader (merci à Stockcharts.com).





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À l'époque de l'écriture de ces lignes, le nec plus ultra des programmes avancés est celui de Trade-Ideas.com, qui permet des recherches de structures presque illimitées en temps réel et qui le transmet au trader par une alerte visuelle et sonore. Bien évidemment, si même en bourse, la machine tend à remplacer l'humain, celle-ci ne saurait faire la part des résultats. Il appartient au trader de décider...



Autre volet pratique, les formes de trading. Négligeons ici la plus commune, celle pratiquée par un individu chez lui, seul devant son écran, pour parler de deux moins connues.



Il y a d'abord le ''proprietary trading''. Ces traders travaillent en fait pour le compte d'une entreprise. C'est elle qui débourse le capital. Les traders sont en fait des employés, rémunérés à commission. Ils oeuvent généralement au sein d'un ''pool'' et réalisent des centaines de transactions quotidiennement, simplement pour multiplier des fractions de centimes de redevances. Les meilleurs y trouvent leur compte, bien sûr, mais au prix d'un stress et d'une charge opérationelle énormes.



En second lieu et tout à fait à l'opposé, le ''programm trading''. L'adhérent s'en tient généralement à quelques titres. Grâce à un programme particulier de son courtier, il fixe à l'avance ses prix d'achat, de vente, de stops, et s'en va jouer au golf.... On dit qu'aux États-Unis, près de la moitié de toutes les transactions boursières de 2009, ont été le fait de ''programm trading'', émanant en majeure partie des grandes maisons.


Pensées et conclusion

Deux pensées avant de conclure.

Jusqu'à un certain point, l'analyse technique peut être en même temps le serpent et sa queue: plus d'adeptes l'utilisent, plus ils voient la même chose et agissent en conséquence. Le terme anglais est particulièrement approprié ici: self-fullfillling. Cela m'amène à la seconde pensée: si un jour, tout le monde utilisait l'analyse technique, cela tuerait littéralement la bourse car tout le monde penserait et agirait de la même façon à l'égard de chaque titre.



Bon succès...



À propos de l'auteur

Je spécule en bourse depuis plus de 10 ans. Je me suis frotté à toutes les sortes et tous les styles de trading. Depuis quelques années, je m'en tiens au trading de très court terme. D'une façon personelle, je m'y sens plus confortable car étant moins longtemps investi dans un titre, mon exposition à un revirement soudain et important est limitée. Le risque de m'amouracher d'un titre est aussi limité: qu'il est donc difficile de vendre (se départir) un titre qui a beaucoup donné... Et puis, en jouant court terme, l'auto-gratification est rapide.

Sur le plan social, je suis membre du ''Hall of Fame'' de Stockcharts.com. Jusqu'à récemment j'étais membre de la Canadian Society of Technical Analysts. J'ai rédigé une chronique hebdomadaire sur la bourse au profit de LaPresseAffaires.com pendant plusieurs mois. Je prends part à plusieurs forums de discussions, tant anglophones que francophones, et j'ai donné quelques causeries en matière d'analyse technique. Je forme, sur une base individuelle, des traders intéressés par l'analyse technique. Je suis un autodidacte passionné et généreux.

Richard Gosselin

20 août 2011

Prenez garde

Si le mois se terminait aujourd'hui, tous les indices auraient perdu leur tendance haussière née après la crise de 2008 et ils se retrouveraient donc dans un marché baissier. Remarquez ques les oscillos sont en nette perte de vitesse et lorgnent vers beaucoup plus bas. Restera-t-il assez de jours au mois d'août pour parer à ce qui semble inévitable ?
Vous pouvez voir ces graphiques dans ma liste publique de Stockchats...

31 juillet 2011

Bientôt...

Bientôt je reviendrai....

Mais vous comprendrez que j'ai besoin de l'été...

Au plaisir...

Richard

2 juillet 2011

Spécial

Permettez-moi ici un moment d'égoïsme.

Il y a quelques heures, l'homme le plus important du monde est décédé.


Salut P'pa...

25 juin 2011

special

Vous avez peut-être été étonnés de constater que mon blog n'est pas mis à jour depuis quelque temps. 

Depuis sa création, il y a quelque trois ans, vous avez été quelque 60000 à le consulter. Vous m'avez accompagné dans ce cheminement tout aussi plaisant qu'exigeant (pour moi) et je vous en remercie.

J'espère que je vous ai aidés à grandir (techniquement), ou à tout le moins que je vous ai fourni quelques suggestions susceptibles de vous profiter.

Il est temps de tourner la page. Je vous souhaite donc bon succès et je vous invite à relire mes règles du trader, publiées dans mon knol (onglet ci-haut).

Richard

21 juin 2011

Les Québécoises du jour *

Mes belles du jour :
 
Mes poubelles du jour:

(*) : J'ai répertorié toutes les compagnies publiques du TSX et du CDNX, ayant un siège social au Québec, et j'ai passé leurs graphiques au crible de mes scans et de... mes goûts. Par souci de transparence, je ne possède généralement pas les titres mentionnés ici, et je vous offre cette chronique pour votre seul divertissement.