D'aucuns me qualifieront d'opportuniste à la lecture de ce qui suit et ils auront raison. Il n'y a qu'à comprendre qu'en bourse, tout est affaire d'opportunité.
Tout d'abord, j'avoue ma surprise face aux événements de cet après-midi. Certes, les machés étaient hésitants, nerveux, depuis quelque ssemaines. Ils en étaient carrément plattes. Mais de là à ce que le DOW perdre presque 10000 pts et le TSX presque 500, c'est à la fois du jamais vu (au pire, en 2008, cela a été quelque 700 pts sur le DOW) et du laisser-aller rare.
Point par point.
La cause. On a présentement une hypothèse, qui en recèle une autre, soit l'erreur humaine qui a engendré le déclenchement des ordres de vente automatisés (stops). Il y a probablement aussi un facteur émotif: des traders ont cédé à la panique et vendu en bloc leurs positions. Oublions la Grèce comme source, car cette situation était connue et traitée depuis des jours.
L'absence de réaction. Une telle perte sur le Dow est carrément inacceptable dans le sens qu'elle ne saurait être attribuée aux traders ordinaires, même ceux des institutions. Il y a donc eu une faille technique qui elle-même, devait être empêchée, en principe, par le déclenchement de coupe-circuits instaurés à la suite de l'éclatement de la bulle techno en 2001. Brièvement, ce système interrompt automatiquement les transactions au-delà d'un seuil de 6% en moins dans une même séance. Or, ils n'ont pas été déclenchés. S'il y a enquête, c'est là qu'il faudra regarder.
Les conséquences. Des millards en valeur se sont évaporés. Un nombre incalculable de ''joueurs'' du marché ont perdu argent et confiance et ne reviendront pas. Les autres... eh bien, voici...
Je savais le marché fragile. J'avais donc passablement de liquidités. J'ai essentiellement et rapidement identifié mes positions qui avaient souffert de cette tornade et placé des ordres d'achat dès que le vent a tourné. La moitié ont été exécutés.
Demain matin, on avisera...
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